Ce virus qui va tous nous tuer

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« Ce sont les médias qui sont responsables, personne n’en parle, et ce danger est encore plus important que toutes les questions d’environnement ! ».

Je sors de chez mon médecin un peu sonnée. On a parlé virus. Il se dit catastrophé. Selon lui,  cela fait des dizaines d’années que la recherche n’a pas travaillé à de nouveaux antibiotiques. Les labos pharmaceutiques, qui sont surtout de grandes entreprises industrielles et commerciales, n’y voient pas d’enjeux business, et les humains deviennent de plus en plus résistants aux antibiotiques déjà présents sur le marché, ceux-ci devenant par conséquent de moins en moins efficaces. Une épidémie mondiale mortelle est-elle possible ? Depuis quelques années, on a vu se multiplier les virus H1N1, grippe A, Ebola, Zika, mais on a à peu près réussi à gérer la contagion. Non sans dommage. Vous vous souvenez du film Contagion ? Ce film ultra réaliste dressait le scénario catastrophe d’un virus qu’on arriverait pas à gérer, et qui contaminerait extrêmement vite une immense partie de la population.

Par le passé, à plusieurs reprises, de grandes épidémies ont décimé la population. Ainsi, au milieu du 14ème siècle, la peste noire tua entre 30 et 50% de la population européenne en 5 ans, soit entre 25 et 34 millions de victimes. Quand à la grippe espagnole de 1918, elle fit jusqu’à 100 millions de morts en une année selon l’Institut Pasteur. Cela fait quand même froid dans le dos.

Il ne faut pas nous leurrer, ce scénario est tout à fait possible, et il nous faut nous y préparer, en développant des antibiotiques puissants, et en éduquant toutes les populations aux règles d’hygiène élémentaires. Mais comme aucun média n’en parle, car cela ne fait pas vendre, aucun politique n’en parle non plus, car cela ne fait pas élire. Et par conséquent la recherche ne reçoit pas suffisamment de fonds publics ni de fonds privés, et on prend donc les plus gros risques en matière de pandémie.

A plus de 7 milliards d’humains sur la terre, soit 7 fois plus qu’en 1800, et puisque la plupart des habitants de cette planète vivent entassés dans les villes et les zones urbaines, la contagion pourrait être ultra rapide, et décimer une grande partie de la population, sur un on plusieurs continents, en particulier les plus pauvres. L’OMS est tout à fait consciente et inquiète de ce risque, et des plans existent en cas d’épidémie, mais on pourrait malgré tout sérieusement voir disparaître une grande partie des humains. Une solution tragique à la surpopulation ?

Ce scénario catastrophe, ne conduirait probablement pas à la fin de l’espèce comme chez les dinosaures.  La variété de nos patrimoines génétiques ferait sans doute qu’une partie de la population plus résistance perdurerait, transmettant à leurs enfants la résistance au virus. On a plus qu’à espérer en faire partie !

Et sinon on peut toujours militer, partager et écrire pour que les pouvoirs, médias et politiques, ne sous-estiment pas l’ampleur du risque.

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Comme Benoit Hamon, Bill Gates souhaiterait taxer les robots

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L’étude The Future of Jobs parue début 2016, annonçait  la disparition, liée à la quatrième révolution industrielle, de 5 millions de jobs d’ici 2020. Est-ce une stricte disparition de l’emploi ? Pas vraiment, plutôt une évolution, à laquelle il nous faudra vraiment nous adapter. Quoi qu’il en soit, les taxes prélevées autrefois sur le salaire des personnes, ne le sont plus sur la valeur créée par les machines qui les remplacent.

En se basant sur cette perte, Benoit Hamon, candidat PS aux élections présidentielles, propose de fixer un salaire (fictif) à chacune de ces machines, et de taxer celui-ci, pour financer sa proposition de revenu universel.

C’est une démarche similaire que Bill Gates propose. Il s’agit pour lui de se préparer à cette révolution qui a déjà bien commencé, et de rechercher des revenus pour palier à ce manque à gagner fiscal et pouvoir ainsi financer des solutions pour l’emploi hautement plus qualifié et donc la formation des humains, en particulier vers les secteurs qui seront de plus en plus demandeurs.

Messieurs les politiques, c’est à vous !